Je me souviens de tes silences, du chagrin d'avoir perdu ta mère trop tôt, chagrin jamais éteint, du désaroi total lorsque tu as perdu Hugo. Tes silences surtout qui racontaient beaucoup.
Un jour, un chien venu de nulle part, s'est attaché à vous ; au bout de quelques jours, vous avez repris la route et le chien était en promenade. Tu n'es pas partie, Michelle, tu t'es assise et tu l'as attendu : quatre heures.
C'était toi, Michele, un coeur fondant.
Quand j'ai connu cette épouvantable nouvelle, j'ai aussitôt pensé à Corentin.
D'où tu es,protège -le, veille- sur lui.
Tu restera dans mon coeur, ma chérie