C’est avec beaucoup de tristesse de nous vous communiquons tout notre amour, notre courage et nous nous envoyons toutes nos plus sincères pensées.
Nicole, les enfants, petits-enfants, vous êtes dans nos cœur, nous pensons bien à vous.
Mon cher Didier, j’ai souvent pensé à toi, t’ai envoyé ma force et mon énergie pour affronter ce mal. J’espère qu’aujourdhui tu nous regardes, apaisé et serein. Je te dédie les mots de ce poème si cher à mon cœur :
Toi qui es là
Avec ton insomnie, tes cernes et ton angoisse
Tout ça entassé
Sur cette chaise usée par tant d’autres avant toi
Ton regard se pose sur ce faux Picasso
Tu tournes la tête, c’est une ballerine qui te fait de l’œil
Tu trouves son regard triste
L’horloge à côté d’elle coule comme une toile de Dali
Tic
Tac
C’est ton tour à présent
Comme toi, j’ai posé mon cul sur cette chaise
Le cœur lourd, le corps mort
Et l’oreille guettant l’appel de mon nom
J’ai pensé au chaos
J’ai pensé à la fin
Et je l’ai traversé, rugueux désert de pierres
Je ne te connais pas mais tu le dépasseras
Ton réveil
Ton sourire
Ton éclat de rire
Ce seront tes victoires
Accorde toi la douceur
Laisse là t’accompagner
Elle panse ta douleur
Oublie ceux qui t’emmerdent
Profite de qui tu aimes.
Je sais que tu as mal
Et la, je pose ma main.
Lève toi. On t’appelle.